Gwadloup
recueillis par Robert ANDRIANTSOA (robertandriantsoa@yahoo.fr)
La Guadeloupe (« Gwadloup » en créole) est à la fois une région monodépartementale de l'Outre-mer français et une région ultrapériphérique européenne, située dans les Amériques ; son code départemental officiel est le « 971 ».
Ce petit territoire des Antilles situé dans la mer des Caraïbes, se trouve à environ 6 700 km de la France hexagonale, à 600 km au nord des côtes de l'Amérique du Sud, à 700 km à l'est de la République dominicaine et à 2 200 km au sud-est des États-Unis. En outre, il se compose d'îles et îlets, dont deux majeures habitées : la Grande-Terre et la Basse-Terre formant la Guadeloupe proprement dite. Plusieurs terres voisines, Marie-Galante, l'archipel des Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas) et la Désirade sont rattachées administrativement à ce territoire.
La Guadeloupe tient son nom actuel du Monastère royal de Santa María, situé dans la ville espagnole de Guadalupe, dans la province de Cáceres en Estrémadure, dont la statue de la Vierge (la « Virgen de Guadalupe ») était vénérée par Christophe Colomb qui vint la remercier pour son aide lors de la découverte du « Nouveau monde ».
Administration : Pays : France - Code département 971 - Préfecture : Basse-Terre - Sous-préfecture(s) : Pointe-à-Pitre - Arrondissements : 2 Cantons 40 - Communes : 32 Conseil régional
- Conseil régional de la Guadeloupe
- Président du Conseil régional de la Guadeloupe : Mandat Victorin Lurel, Actuellement en fonction Depuis le 29 mars 2004 - Conseil général : Conseil général de la Guadeloupe : Président : Jacques Gillot, Mandat 2001-2014 - Préfet : Amaury de Saint-Quentin
- Langue officielle : Français - Langue(s) régionale(s) : Créole guadeloupéen - Démographie : Population : 404 394 hab. (2010) - Densité : 248 hab./km2 - Géographie : Superficie : 1 628,43 km² - Fuseau horaire : UTC -4.
La Guadeloupe est un territoire de l'hémisphère nord situé en Amérique du Nord, dans les Caraïbes, entre le tropique du cancer et l'équateur. Elle est positionnée à 16°15' de latitude Nord, soit la même latitude que la Thaïlande ou le Honduras, et à 61°35' de longitude Ouest, à peu près celle du Labrador et des îles Malouines; cette localisation place l'île à 6 200 km de la France métropolitaine, à 2 200 km au sud-est de la Floride, à 600 km des côtes de l'Amérique du sud, et plus précisément en plein cœur de l'arc des petites Antilles.
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La Guadeloupe et ses dépendances dévoilent sur 1 628 km2 de terres, des paysages aussi bien variés que contrastés.
La Basse-Terre et les Saintes sont issues de formations d’une chaîne volcanique récente qui culmine à la Soufrière, alors que les autres îles du départment sont d’origine corallienne; en raison de ses caractéristiques géologiques, la Guadeloupe et ses dépendances sont classées en zone III d’après le zonage sismique de la France.
La Guadeloupe bénéficie d’un climat tropical tempéré par les influences maritimes et les alizés. On distingue deux saisons en Guadeloupe et dans les îles voisines :
Côté température, avec une moyenne de 27 °C, il n'y a que peu de différence entre les mois les plus chauds (de 25 °C à 32 °C) et les mois les plus froids (de 23 °C à 29 °C). La géographie spécifique de l'archipel, le contraste entre la Basse-Terre et la Grande-Terre, entraine également un climat spécifique sur chacune de ces îles. La Grande-Terre et ses plateaux calcaires connaissent régulièrement de sévères sécheresses, alors que dans le même temps, le relief perpendiculaire au flux des alizés de la Basse-Terre régule le régime des pluies. La température moyenne de l’eau de mer est de 28 degrés Celsius.
La Guadeloupe était autrefois très riche en biodiversité, en paysages à forte naturalité et en espèces endémiques. Depuis le XVIe siècle, elle a beaucoup perdu de son patrimoine naturel originel, à cause des prélèvements (chasse et pêche en particulier), du recul de la forêt, de l'urbanisation, d'une périurbanisation accélérée ces dernières décennies, ainsi qu'à cause des cultures intensives (banane et canne à sucre surtout) qui ont remplacé la forêt tropicale. Les cultures de la banane et de la canne à sucre ont marqué les paysages non montagneux et sont sources d'importantes pollutions. Sauf quelques exceptions (méthanisation), les effluents des distilleries sont pas, peu ou mal traitées. Cette agriculture exportatrice de sucre de canne, alcool (Rhum) et bananes épuise les sols et est maintenant très grosse importatrice de pesticides, dont d'insecticides. Elle a longtemps été encouragée par quelques grandes familles productrices et par l'état.
Les séquelles de l'utilisation de ces produits, pour certains très toxiques et rémanents (chlordécone, paraquat en particulier) posent aujourd'hui problème ; outre une pollution durable, de nombreux sols et des écosystèmes (dans les zones dédiées aujourd'hui ou anciennement aux bananeraies, ainsi que l'aval des bassins versants jusqu'en mer), une contamination générale du réseau d'eau potable par des organochlorés, confirmée à la fin des années 19903. Des mesures ont été prises pour assurer l'accès à une eau potable, mais les sols de certaines régions du territoire guadeloupéen et d'autres îles des Antilles sont durablement pollués par certains produits, dont le chlordécone. Des études sont en cours pour mieux mesurer les impacts de ces produits sur la santé.
Les récifs sont dégradés au moins à 50 % dans les grandes îles, et de nombreux herbiers marins sont également très dégradés. L'environnement végétal et les paysages restent préservés sur quelques parties des îles, constituant une ressource majeure pour le tourisme. Ces espaces sont pour partie classés en ZNIEFF4 et protégés5, pour certaines avec un statut de réserve naturelle guadeloupéenne6, dont plusieurs grottes abritant des chiroptères protégés. Des cartes d'habitats sous-marins7 permettent d'envisager une meilleure gestion et protection de ces habitats fragiles et des corridors biologiques sous-marins, vulnérables aux pollutions (nitrates, turbidité, pesticides…), aux pressions anthropiques8 et aux aléas climatiques qui pourraient devenir plus fréquents et aigus dans le contexte du changement climatique global. À Marie-Galante, aux Saintes et à la Désirade les palétuviers et mangroves ont presque disparu.
Baleine du Sud (Petite-Terre, Désirade) - Basse-Terre (Guadeloupe) - Grand Ilet (Guadeloupe) - Grand Ilet (Les Saintes) - Grande-Terre (Guadeloupe) - Îlet à Cabrit (Les Saintes) - Îlet Caret (Guadeloupe) - Ilet à Christophe (Guadeloupe) - Ilet à Colas (Guadeloupe) - Ilet à Fajou (Guadeloupe) - Ilet à Kahouanne (Guadeloupe) - Ilet Blanc (Guadeloupe) - Ilet Boissard (Guadeloupe) - Ilet Brument (Guadeloupe) - Ilet Crabière (Guadeloupe) - Ilet de Vieux Fort (Marie-Galante) - Îlet du Gosier (Guadeloupe) - Ilet Duberran (Guadeloupe) - Ilet Feuille (Guadeloupe) - Ilet Fortune (Guadeloupe) - Ilet Frégate de Haut (Guadeloupe) - Ilet Macou (Guadeloupe) - Ilet Mangue à Laurette (Guadeloupe) - Ilets de Carénage (Guadeloupe) - Ilets de Pigeon (Guadeloupe) - La Biche (Guadeloupe) - la Coche (Les Saintes) - La Désirade (Désirade) - La Redonde (Les Saintes) - Le Pâté (Les Saintes) - Les Augustins (Les Saintes) - les Roches percées (Les Saintes) - Marie-Galante (Marie-Galante) - Terre-de-Bas (Les Saintes) - Terre-de-Haut (Les Saintes) - Terre de Bas (Petite-Terre, Désirade) - Terre de Haut (Petite-Terre, Désirade) - Tête à l'Anglais (Guadeloupe)
Date de dernière mise à jour : mercredi 03 octobre 2012
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